Afin d’offrir des solutions encore plus adaptées aux besoinsde ses membres et clients, le CCSR a mis au point une stratégie d’appel
d’offres novatrice avec l’utilisation du coût d’impact. Jusqu’ici, deux
ententes ont été proposées aux établissements avec cette approche : l’entente
pour l’acquisition de serveurs et de solutions de stockage ainsi que l’entente
sur les équipements de réseautique. Par ailleurs, quelques formations destinées
aux mandants intéressés ont été offertes en 2013 afin de démystifier ce
concept.
Qu’est-ce qui le caractérise et quels sont ses avantages?
Interview avec Serge Tardif, coordonnateur des achats regroupés du CCSR.
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Les Échos : qu’est-ce que le coût d’impact?
« Il s’agit d’une approche pensée et adaptée pour des
ententes regroupées au niveau des technologies de l’information. Le coût
d’impact mesure les frais supplémentaires engendrés lorsqu’un établissement
achète de nouveaux produits non compatibles avec les produits qu’ils possèdent
déjà et qu’il choisit de conserver. Afin d’assurer une connectivité entre les
produits existants et convoités, les établissements doivent souvent former leur
personnel, acquérir des éléments technologiques complémentaires, des logiciels,
etc. C’est afin d’aider nos membres à évaluer la valeur globale réelle de leurs
achats (coût des produits et de leur implantation) que le CCSR a mis sur pied
cette stratégie, inspirée de ce qui se fait dans d’autres secteurs d’activités. »
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Les Échos : quels sont les avantages de cette stratégie?
« Le plus grand avantage de cette stratégie réside dans la
diminution des coûts pour tous les mandants, qu’ils choisissent ou non cette
option. Les manufacturiers de produits savent que les établissements
considèrent désormais les coûts associés aux changements organisationnels. Afin
de demeurer compétitifs, ils n’ont d’autre choix que d’offrir les plus bas prix
possible. Les établissements qui nous mandatent profitent donc du meilleur des
deux mondes : des prix très compétitifs, tout en bénéficiant d’une offre
personnalisée. »
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Les Échos : qui détermine le coût d’impact?
« Les établissements qui optent pour cette stratégie
définissent eux-mêmes leur coût d’impact. Bien sûr, le CCSR les accompagne dans
cette démarche. Nous leur fournissons une liste de critères à considérer et
chaque établissement détermine s’ils s’appliquent ou non. Ils estiment ensuite
les coûts associés à chacun de ces critères. Une fois que les établissements
ont évalué leur propre coût d’impact, le CCSR peut alors ajouter ce coût dans
le devis soumis aux manufacturiers. »
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Les Échos : le coût d’impact est-il obligatoire et
s’applique-t-il à tous?
« Non, la stratégie du coût d’impact n’est pas obligatoire
et les établissements sont libres d’opter ou non pour cette stratégie. Le coût
d’impact constitue un élément additionnel proposé aux établissements afin de
les faire économiser davantage à long terme. Toutefois, certains
établissements, dont les produits seraient déjà hétérogènes, ont déjà assumé
les coûts de l’introduction de nouveaux produits de marques différentes et ont
déjà relevé le défi de la connectivité. Le coût d’impact ne s’applique donc pas
à tous les établissements, même s’il est avantageux pour tous. »
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Pour de l’information concernant le coût d’impact, veuillez
communiquer avec Serge Tardif au 418 877-0507, poste 214.