Depuis deux mois que j’assure la direction générale du CCSR, je me rends compte quotidiennement à quel point cet organisme est, à plusieurs égards, un outil incroyable de gestion de la performance pour les quelque 200 organisations participantes. Le CCSR est devenu au fil des ans le plus important regroupement d’achats du réseau de l’éducation avec un volume d’affaires qui atteindra cette année 90 millions de dollars, un sommet.
Or, je constate aussi que le CCSR, malgré sa croissance soutenue, demeure encore trop peu connu et trop peu utilisé. Il n’est pas rare de constater que seules 15 ou 20 organisations participent à certains de nos appels d’offres. Les établissements qui n’adhèrent pas aux ententes négociées par le CCSR passent à côté d’économies substantielles qui pourraient pourtant les aider à faire face aux compressions budgétaires des dernières années.
Les économies réalisées par les organisations qui font affaire avec le CCSR sont à la fois directes et indirectes. Il a été démontré à plusieurs reprises que le regroupement d’achats avait un effet substantiel et immédiat sur le prix payé, et plus le nombre d’adhérents augmente, plus les prix baissent. Mais il permet également aux participants de diminuer les dépenses reliées aux opérations d’approvisionnement et garantit qu’ils respectent scrupuleusement les nombreuses modifications législatives et réglementaires qui complexifient de plus en plus la gestion d’une chaîne d’approvisionnement. Ainsi, le CCSR se charge de rédiger les devis d’appels d’offres, de publier sur SEAO, d’analyser les soumissions, et de rédiger les contrats avec les fournisseurs, tout en assurant la standardisation des produits et le contrôle de la qualité.
L’adhésion aux services collectifs est d’abord et avant tout une démarche volontaire. La généralisation de son utilisation rayonne toutefois sur l’ensemble du réseau et procure des bénéfices durables pour tous.
Guy Laperrière
Directeur général du CCSR